Qu'est-ce qu'une catastrophe naturelle ?

Une catastrophe naturelle est un événement dévastateur causé par des phénomènes naturels tels que les tempêtes, les inondations, les mouvements de terrains, les glissements de terrain, les feux de forêt, etc.

Les catastrophes naturelles peuvent causer des dommages importants aux propriétés, aux infrastructures, aux ressources environnementales et humaines et peuvent entraîner des pertes de vies. Les catastrophes naturelles sont souvent imprévisibles et peuvent être difficiles à prévenir ou à atténuer, ce qui les rend encore plus dévastatrices.

Découvrez les principaux type de catastrophe naturelle en France :

Retrait et gonflement d'argile

L'argile est un type de sol qui est composé de minéraux et d'eau. Elle peut retenir une quantité considérable d'eau et gonfler, ce qui peut entraîner des mouvements de sols et des déformations. Le retrait et le gonflement de l'argile peuvent être causés par plusieurs facteurs, tels que :

  • Variations climatiques : lorsqu'il fait chaud, l'argile peut retenir moins d'eau et se rétracter, ce qui peut entraîner des fissures et des mouvements de sols. Lorsqu'il fait humide, l'argile peut retenir plus d'eau et se dilater, ce qui peut également entraîner des déformations.
  • Travaux de construction : lorsque des travaux de construction sont effectués sur une zone d'argile, cela peut perturber la structure du sol et entraîner des mouvements de sols et des déformations.
  • Extraction d'eau souterraine : l'extraction excessive d'eau souterraine peut affecter la teneur en eau du sol d'argile et entraîner des déformations.

Les conséquences de l'affaissement de terrain causé par le retrait et le gonflement de l'argile peuvent inclure des dommages aux fondations des bâtiments, des fissures dans les murs et les plafonds, et des déformations des sols et des planchers. Il est important de prendre en compte ces facteurs lors de la planification de nouvelles constructions dans des zones à sol argileux et de les surveiller régulièrement pour minimiser les risques de dommages causés par le retrait et le gonflement de l'argile.

L’aléa retrait-gonflement d’argiles fort ou moyen concerne un cinquième des sols métropolitains et 4 millions de maisons individuelles. Leur répartition et leur vulnérabilité potentielle révèlent des disparités territoriales.

Second poste d’indemnisation au titre des catastrophes naturelles.

Parmi les périls couverts par le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, la sécheresse constitue le second poste d’indemnisation (36 %) après les inondations (55 %). Depuis 1989, date d’intégration des mouvements de terrain dus aux retrait-gonflement des argiles dans le régime catastrophe naturelle, le coût des dommages consécutifs à ce phénomène atteint 13,8 milliards d’euros (Md € 2019) (CCR, 2020). Cela représente une sinistralité moyenne de 445 M€/an et un coût moyen par sinistre estimé en 2015 à 22 000 €. Sur la première période (de 1989 à 2014), la sinistralité représentait un peu plus de 9 Md€ de 2014, soit une sinistralité annuelle moyenne de 370 M€ et un coût d’indemnisation moyen par sinistre sécheresse de 12 700 €.

Les dégâts constatés les plus forts correspondent à ceux de l’année 2003, année marquée par une sécheresse exceptionnelle. Elle a entrainé des fissures sur plus de 100 000 bâtiments en métropole. Plus de 4 400 communes ont alors été reconnues en état de catastrophe naturelle sécheresse géotechnique, pour une indemnisation totale de 1,2 milliards d’euros (en euros de l’époque) par les assurances.

Les cavités souterraines

Les cavités souterraines peuvent avoir un impact significatif sur les habitations en raison de la nature instable du sol qui les entoure. Les cavités peuvent être causées par divers facteurs tels que l'érosion, l'évaporation, la fonte de la neige, la infiltration d'eau et la dissolution de la roche soluble. Lorsque les cavités se développent sous une structure, elles peuvent entraîner un affaissement ou un effondrement du sol, ce qui peut endommager ou détruire les fondations d'une maison.

Il est donc important de surveiller les signes d'affaissement du sol ou d'infiltration d'eau et de faire appel à un expert en géologie ou en génie civil pour évaluer la situation et recommander les mesures appropriées pour protéger votre maison contre les conséquences néfastes des cavités souterraines.

La France, en raison de sa géologie, mais également de son histoire ancienne et de son développement industriel, renferme de très nombreuses cavités dans son sous-sol. Leur nombre atteint environ 500 000.

En savoir plus sur les cavités

Sur les 174 500 cavités souterraines inventoriées par le BRGM en France (BDCavités), 46 % sont d’origine naturelle. La même proportion résulte d’activités humaines, tandis que pour 8 % d’entre elles l’origine reste indéterminée.

Six départements concentrent un tiers des cavités naturelles

La répartition des 79 900 cavités naturelles à travers le territoire est proche de celle de l’ensemble des cavités. Un peu moins d’un tiers des départements recensent plus de cavités naturelles sur leur territoire que la moyenne française, soit un peu moins de 850 cavités et une densité de 1,4 cavité par km².

Affaissement de terrain

L'affaissement de terrain est un phénomène où un terrain se déplace vers le bas en raison de la perte de stabilité de la structure sous-jacente. Cela peut se produire pour plusieurs raisons, notamment la décompression des nappes phréatiques, la décomposition des matériaux organiques, l'érosion, les séismes et le réchauffement climatique.

Si l'affaissement de terrain se produit sous ou à proximité d'une structure telle qu'une maison ou un bâtiment, cela peut causer des dommages importants à la structure, tels que des fissures dans les murs et le plafond, des déformations des fondations et des dommages à la structure en général

En conclusion, l'affaissement de terrain peut causer des dommages considérables aux structures et aux infrastructures, ainsi qu'être dangereux pour les personnes, il est donc important de prendre les mesures nécessaires pour prévenir ce genre de phénomène et de surveiller régulièrement les zones à risque.

Érosion des sols

La susceptibilité des sols à l’érosion éolienne

L’érosion éolienne correspond à un phénomène naturel de dégradation des sols, accéléré localement par les activités humaines (friches, surpâturage, surexploitation). Une certaine intensité du vent, des caractéristiques de sols spécifiques et l’absence de couvert protecteur peuvent déclencher l’érosion.

En France, un quart des sols présentent une susceptibilité à l’érosion éolienne, dont 4 % une prédisposition élevée. La parte orientale de l’Occitanie et Provence – Alpes – Côte d’Azur présentent les plus fortes sensibilités à l’érosion par le vent (plus d’un quart de leur territoire). Cela s’explique probablement par la combinaison de vents forts, de sols secs et peu couverts sur le golfe du Lion. D’autres secteurs balayés par les vents marins sont également touchés, mais dans une moindre mesure : le littoral normand, le nord des Hauts-de-France et la Corse. Il en va de même des régions de grande culture, telles que le Centre ou le sud des Hauts-de-France.

Powered by WHMCompleteSolution